"...OÙ BOIVENT LES VACHES."

Dubillard · Vigner
Saison: 
2003 · 2004
Conception affiche: 
M/M (Paris)
Création

" "...OÙ BOIVENT LES VACHES.", la plus importante de mes pièces. Le sujet c'est le doute d'un poète qui se rend compte que la gloire est truquée, truquée par le monde et la culture, par sa mère, son fils, sa femme et toutes les académies. Le poète tente de s'enfuir de ce monde truqué ; il part et il retrouve ailleurs le même monde. À la ville comme à la campagne c'est la même tromperie. Le titre est de RIMBAUD, il dit : "On ne part pas, j'y suis toujours". C'est une pièce sur l'eau qui coule comme la vie."
ROLAND DUBILLARD

"C'est l'autre chef-d'œuvre de ROLAND DUBILLARD après LA MAISON D'OS. Une pièce tragi-comique sur l'art, sur celui de vivre aussi: d'être un homme. Ce pourrait être ce que L'ILLUSION COMIQUE est à l'œuvre de CORNEILLE ou LES GÉANTS DE LA MONTAGNE à celle de PIRANDELLO, une fantaisie où les questions de l'existence et la nécessité de l'art sont mêlées dans un geste d'écriture singulier anticonformiste et qui ne trouve pas d'équivalent aujourd'hui: une rareté en somme, un trésor. Créée en 1972 à Paris au Festival d'Automne par la compagnie Renaud-Barrault avec une distribution prestigieuse dont ROLAND DUBILLARD lui-même dans une mise en scène de ROGER BLIN, la pièce fut reprise en 1983 au TNP par ROGER PLANCHON. Cela fait vingt ans que cette drôlerie est injustement absente des théâtres."
ÉRIC VIGNER

Œuvre originale
Titre de l'œuvre originale: 
Où boivent les vaches
Auteur de l'œuvre originale: 
Langue de l'œuvre originale : 
Français
Genre de l'œuvre originale: 
Éditeur de l'œuvre originale: 
Année de dépôt légal ou de création originale: 
1973

Générique

Langue du spectacle: 
Français
Nombre d'interprètes: 
8
Mise en scène & décor: 
Costumes: 
Lumière: 
Maquillage & coiffure: 
Collaboration artistique: 
Assistant(e) au décor: 
Reportage photographique: 
Dramaturgie: 
Année de création: 
2003
Date de création: 
07 Oct 2003
Lieu(x) de création: 
Salle(s): 
Grand Théâtre
Presse
"ÉRIC VIGNER est assez sûr de son auteur pour injecter directement ses répliques dans le sang d'acteurs jamais rassasiés... Sous les costumes extravagants, le naturel est chassé ou galop au bénéfice d'une exubérance voyante."
Libération
VIGNER, tout en faisant acte de fidélité à l'esprit, y ajoute son esthétique luxuriante et provocante.
La Quinzaine des Spectacles
Grâce à ÉRIC VIGNER, ROLAND DUBILLARD, naguère jugé opaque, se met à couler de source, sans toutefois s'affadir.
L'Humanité