MARION DE LORME

Création
Théâtre
MARION DE LORME
Hugo · Vigner

Présentation

"Il y a des esprits, et dans le nombre de fort élevés, qui disent que la poésie est morte, que l'art est impossible. Pourquoi ? Tout est toujours possible à tous les moments donnés et jamais plus de choses ne furent possibles qu'au temps où nous vivons."
VICTOR HUGO, préface à l'édition de MARION DE LORME, août 1831

MARION DE LORME a été écrite en 1829 par VICTOR HUGO, c'est-à-dire à peine trois mois avant HERNANI. Le titre de cette grande œuvre romantique était alors UN DUEL SOUS RICHELIEU. Si elle est peu connue du grand public, c'est qu'elle n'a été créée qu'en 1831, soit deux ans après le scandale provoqué par la création d'HERNANI. Pourtant, dès la première lecture qui est faire de ce texte en 1829 devant un public restreint, le succès est éclatant. Plusieurs théâtres réclament aussitôt le drame pour le jouer. Mais le quatrième acte déplait à CHARLES X. Dans la critique qui est faite de l'époque de LOUIS XIII, il voit une attaque contre sa majesté, contre l'ordre social et politique. La censure tombe, la pièce est interdite. Ce n'est qu'après la révolution libérale de 1830 que MARION DE LORME pourra être enfin créée.

Comme les autres drames de VICTOR HUGO, cette pièce montre le conflit entre l'individu et la société, c'est-à-dire la destruction ou la corruption par l'ordre politique des forces naturelles du cœur, du corps et de l'esprit. C'est une pièce sur l'amour, un amour idéal, absolu et impossible. C'est une pièce sur la fuite en avant de personnages qui veulent vivre intensément car ils savent qu'ils n'ont aucune issue, à part peut être la mort. La critique du pouvoir (celui de LOUIS XIII comme celui de RICHELIEU) y est radicale et douloureuse. Marion, la courtisane entourée d'amants, n'aime pourtant qu'un seul homme et lui Didier, se bat pour elle. Didier doit mourir et Marion redevenir pour le sauver, la chose sans pudeur d'hommes sans honneur.
Synopsis (La Tribune V.D.)

"HUGO écrit MARION DE LORME en trois semaines, avec tout l'appétit de la jeunesse, avec une liberté incroyable. Il y a dans cette pièce toute la folie du langage, le foisonnement de la parole. Pourtant MARION DE LORME n'en est pas moins extrêmement bien construite dramaturgiquement parce que la question des romantiques était de savoir comment être libre dans des formes. HUGO maîtrise parfaitement la dramaturgie classique. L'acte I contient tous les principes qui ont inspiré l'écriture de MARION DE LORME qu'HUGO a en partie puisés dans le septième chapitre du Cinq Mars d'ALFRED DE VIGNY intitulé LA LECTURE. Dans ce chapitre, VIGNY raconte une soirée chez Marion de Lorme, courtisane du XVllème, à l'occasion de laquelle, la question littéraire et esthétique, mais aussi celle de la fête avec le bal et celle du politique avec l'annonce du complot contre RICHELIEU sont posées. Le charnel, l'esthétique, le spirituel, le politique sont donc mêlés. Encore une fois, les romantiques veulent tout : le plaisir et le spirituel. À partir de l'acte I où tous les thèmes, les enjeux sont déjà donnés, la pièce va essayer d'avancer un peu plus d'acte en acte. Mais la singularité de la dramaturgie de MARION DE LORME tient surtout au fait que dans l'avancée de la pièce chaque acte est parfaitement autonome, constitue une histoire à part entière et porte ses propres résolutions. D'ailleurs, les cinq actes portent des titres : Le Rendez-vous, La Rencontre, La Comédie, Le Roi, Le Cardinal."
ÉRIC VIGNER

 

 

Extrait du parcours

MARION
Je fais ce que je veux, et veux ce que je dois.
Je suis libre, monsieur.

SAVERNY
                                           Libre! et, dites, madame,
Sont-ils libres aussi, ceux dont vous avez l'âme ?
[1]

"Après l’admirable révolution de 1830, le théâtre ayant conquis sa liberté dans la liberté générale, les pièces que la censure de la restauration avait inhumées toutes vives "brisèrent du crâne", comme dit Job, "la pierre de leur tombeau", et s’éparpillèrent en foule et à grand bruit sur les théâtres de Paris, où le public vint les applaudir, encore toutes haletantes de joie et de colère. C’était justice. Ce dégorgement des cartons de la censure dura plusieurs semaines, à la grande satisfaction de tous. La Comédie-Française songea à MARION DE LORME. Quelques personnes influentes de ce théâtre vinrent trouver l’auteur ; elles le pressèrent de laisser jouer son ouvrage, relevé comme les autres de l’interdit. Dans ce moment de malédiction contre CHARLES X, le quatrième acte, défendu par CHARLES X, leur semblait promis à un succès de réaction politique. Ce fut précisément cette raison, "la probabilité d’un succès de réaction politique", qui détermina l’auteur à garder, pour quelque temps encore, son ouvrage en portefeuille. À propos de cette même MARION DE LORME il se souvint que, jeté à seize ans dans le monde littéraire par des passions politiques, ses premières opinions, c’est-à-dire ses premières illusions, avaient été royalistes et vendéennes ; il se souvint qu’il avait écrit une ODE DU SACRE, à une époque, il est vrai, où CHARLES X, roi populaire, disait aux acclamations de tous : Plus de censure ! plus de hallebardes ! Il ne voulut pas qu’un jour on pût lui reprocher ce passé, passé d’erreur sans doute, mais aussi de conviction, de conscience, de désintéressement, comme sera, il l’espère, toute sa vie. Il comprit qu’un succès politique à propos de CHARLES X tombé, permis à tout autre, lui était défendu à lui ; qu’il ne lui convenait pas d’être un des soupiraux par où s’échapperait la colère publique. Il fit son devoir. Il fit ce que tout homme de cœur eût fait à sa place. Il refusa d’autoriser la représentation de sa pièce. D’ailleurs les succès de scandale cherché et d’allusions politiques ne lui sourient guère, il l’avoue. Ces succès valent peu et durent peu. C’est LOUIS XIII qu’il avait voulu peindre dans sa bonne foi d’artiste et non tel de ses descendants. Et puis c’est précisément quand il n’y a plus de censure qu’il faut que les auteurs se censurent eux-mêmes honnêtement, consciencieusement, sévèrement. C’est ainsi qu’ils placeront haut la dignité de l’art. Quand on a toute liberté, il sied de garder toute mesure. Aujourd’hui que trois cent soixante-cinq jours, c’est-à-dire, par le temps que nous vivons, trois cent soixante-cinq événements, nous séparent du roi tombé ; aujourd’hui que le flot des indignations populaires a cessé de battre les dernières années croulantes de la restauration, comme la mer qui se retire d’une grève déserte ; aujourd’hui que CHARLES X est plus oublié que LOUIS XIII. L’auteur a donné sa pièce au public ; et le public l’a prise comme l’auteur la lui a donnée, naïvement, sans arrière-pensée, comme chose d’art, bonne ou mauvaise, mais voilà tout. C’est quelque chose, c’est beaucoup, c’est tout pour les hommes d’art, dans ce moment de préoccupations politiques, qu’une affaire littéraire soit prise littérairement." [2]

En 1998, VIGNER crée MARION DE LORME de VICTOR HUGO au CDDB. Il travaille à partir des différentes moutures qui ont précédé la version définitive de la pièce de 1831. La première version de Marion de Lorme, écrite par Victor Hugo en 1829, à l’âge de 27 ans, n’a jamais été jouée pour cause de censure.

"Excepté Corneille et Racine, j’ai surtout travaillé des écritures d’auteurs contemporains - Duras, Sarraute, Motton, Dubillard… - et toujours avec des jeunes acteurs. En 1997, on m’a proposé de faire un atelier avec les élèves de l’École Nationale de Strasbourg. Je voulais, pour cet atelier, rencontrer un auteur de langue française dont le théâtre soit a priori plus “expressionniste”, où l’engagement du corps soit initial. C’est avec ce projet en tête et aussi en souvenir de LUCRÈCE BORGIA et d’HERNANI dans les mises en scène d’Antoine Vitez, que j’ai lu VICTOR HUGO et découvert MARION DE LORME. Comme ce sont toujours les textes en forme d’énigmes qui me font travailler, cet exercice de deux mois avec les élèves m’a donné envie d’aller plus loin."
ÉRIC VIGNER

"Hugo veut faire un théâtre utopique, c’est-à-dire un théâtre qui veut tout, la chose et son contraire. À partir du moment où le paradoxe est inscrit si fortement dans la pièce, on se heurte au problème de la représentation. Au XIXe siècle, la forme de représentation quasi-naturaliste ne pouvait correspondre au théâtre de Hugo dominé par l’imaginaire, le fantastique, le symbolique. Ce théâtre est tellement hors d’échelle qu’aujourd’hui, on ne peut que proposer des tentatives de représentation car le "tout" est impossible à "jouer". C’est l’essai qui est intéressant et qui m’intéresse. On ne peut que montrer comment ce théâtre s’élabore, comment il s’écrit ; comme si le théâtre romantique inventait avant l’heure une certaine forme de distanciation. C’est un théâtre dans lequel le spectateur travaille : des questions lui sont posées et c’est à lui de les résoudre. Le théâtre de Hugo est très ouvert. Il propose une vision de ce qu’est le monde ancien et de ce que pourrait être le monde nouveau et demande aux spectateurs de se situer par rapport à ces hypothèses en tant que personnes. C’est l’identité de chacun à l’intérieur d’un groupe qui est interrogée. Je dois décider de mon monde à moi - d’autant plus que le théâtre romantique est un théâtre de l’exaltation du moi, de l’affirmation libre du moi. Et cela n’implique pas de choisir le monde romantique contre le monde classique puisque les romantiques veulent tout. À ce propos, le parcours de MARION DE LORME est édifiant ; je crois qu’elle découvre sa vérité au cœur même de l’illusion, dans l’expérience concrète du théâtre qu’elle vit, quand elle joue Chimène. Le théâtre agit ici comme révélateur de la conscience, pour reprendre les paroles d’Hamlet : "Le théâtre révèlera la conscience du Roi.""
ÉV

DIDIER
Non, laisse-moi mourir. Cela vaut mieux, vois-tu ?
Ma blessure est profonde, amie ! Elle aurait eu
Trop de peine à guérir. Il vaut mieux que je meure.
Seulement si jamais, - vois-tu comme je pleure ! -
Un autre vient vers toi, plus heureux ou plus beau,
Songe à ton pauvre ami couché dans le tombeau !

MARION
Non ! tu vivras pour moi. Sont-ils donc inflexibles ?
Tu vivras !

DIDIER
                    Ne dis pas des choses impossibles.
A ma tombe plutôt accoutume tes yeux.
Embrasse-moi. Vois-tu, mort, tu m'aimeras mieux.
J'aurai dans ta mémoire une place sacrée.
Mais vivre près de toi, vivre, l'âme ulcérée,
O ciel ! moi qui n'aurais jamais aimé que toi,
Tous les jours, peux-tu bien y songer sans effroi ?
Je te ferais pleurer, j'aurais mille pensées
Que je ne dirais pas, sur les choses passées,
J'aurais l'air d'épier, de douter, de souffrir,
Tu serais malheureuse ! - Oh ! laisse-moi mourir !
[3]

"Les mots qui sortent de cette ombre-là ne sont pas plus de l’histoire que de la représentation, c’est une forme active qui va directement dans l’oreille et y souffle de l’énergie. Le spectateur - sitôt qu’il est dans ce flux - ne regarde plus évoluer les figures du mélo romantique que Marion de Lorme lui paraissait encore à la lecture : il se laisse faire par les voix, il croit même les voir qui passent à travers le tulle devenu filet à paroles. En réalité, suspendu au rythme et scandé en lui-même comme si son cœur battait à présent dans l’espace, il découvre que l’action n’est pas dans le perpétuel va de l’avant qui vous mange la vie, mais dans l’accueil, l’imprégnation, le face à face du visage avec le vent de la langue. L’étrange - mais la chose ne paraîtra telle que plus tard, à l’heure du souvenir et non pas du spectacle, à l’heure de comprendre, qui a son lieu dans l’absence et non dans le sentir - l’étrange est de constater qu’Éric Vigner a scrupuleusement respecté le poème dramatique, vers par vers, et que ce respect suffit à effacer le mélodrame. Le livre est silencieux. Qu’en est-il de la scène mentale ? Y règne-t-il une retenue qui conduit le verbe à se draper dans son abstraction comme si l’idée n’avait pas son lieu dans le corps ? Cette Marion d’Éric Vigner ramène le théâtre dans la bouche et même sur la langue : là, tout naturellement le verbe se dévoile et, par l’effeuillement des syllabes, crée en nous une crudité qui déchaîne…" 
BERNARD NOËL

MARION DE LORME effectue une importante tournée en France pendant une année et est présentée tout le mois de janvier 1999 au Théâtre de la Ville à Paris.

[1] VICTOR HUGO, MARION DE LORME, 1831, Acte I, Scène 1
[2] VICTOR HUGO, Préface de MARION DE LORME, 1831
[3] VICTOR HUGO, MARION DE LORME, 1831, Acte V, Scène 7

 

© Photographies : Alain Fonteray
Textes assemblés par Jutta Johanna Weiss
© CDDB-Théâtre de Lorient

Générique & production

Œuvre originale

Titre de l'œuvre originale: 
Marion de Lorme
Auteur de l'œuvre originale: 
Langue de l'œuvre originale : 
Français
Genre de l'œuvre originale: 
Année de dépôt légal ou de création originale: 
1831
Adaptation: 

Générique

Langue du spectacle: 
Français
Nombre d'interprètes: 
15
Direction musicale: 
Mise en scène: 
Décor: 
Lumière: 
Chorégraphie: 
,
Assistant(e) à la mise en scène: 
Reportage photographique: 
Dramaturgie: 
Assistante stagiaire:
Dossier pédagogique:

musiciens en alternance:
Fernando Lage/Aude Vanackere
Thierry Runarvot/Stéphane Goasguen

musiques par ordre d'interprétation:
L'empereur (valse) STRAUSS
La vie d'artiste (valse) STRAUSS
L'automne VIVALDI
Ouverture de la Traviata  VERDI
La valse triste SIBELIUS

Création production

Calendrier

Répétitions & création

Répétitions à la table · La Coupole - Théâtre de la Ville - Paris 04 Juin 1998 - 04 Juil 1998
Répétitions à La Coupole - Théâtre de la Ville - Paris 10 Aoû 1998 - 15 Aoû 1998
Répétitions au Théâtre de la Ville - Paris 17 Aoû 1998 - 05 Sep 1998
Répétitions au CDDB - Théâtre de Lorient 07 Sep 1998 - 28 Sep 1998
Avant-premières au CDDB - Théâtre de Lorient 29 Sep 1998 - 30 Sep 1998
Création au CDDB - Théâtre de Lorient 01 Oct 1998 - 14 Oct 1998

En tournée

Le Quartz - Grand Théâtre - Brest 17 Oct 1998 - 21 Oct 1998
Théâtre de Cornouaille - Scène Nationale de Quimper 05 Nov 1998 - 06 Nov 1998
Centre Dramatique de Tours - Grand Théâtre 19 Nov 1998 - 20 Nov 1998
La Passerelle - Scène Nationale de Saint-Brieuc 24 Nov 1998 - 25 Nov 1998
DSN - Scène Nationale de Dieppe 03 Déc 1998 - 04 Déc 1998
Théâtre Municipal Le Puy-En-Velay 10 Déc 1998 - 11 Déc 1998
Théâtre de Cavaillon - Scène Nationale 17 Déc 1998 - 18 Déc 1998
Théâtre de la Ville -Paris 06 Jan 1999 - 30 Jan 1999
Théâtre de Caen 02 Fév 1999 - 04 Fév 1999
Théâtre des Salins - Scène Nationale de Martigues 04 Mar 1999 - 06 Mar 1999

Rendez-vous

01 Oct 1998 - 08 Oct 1998
LES RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR
CDDB

Rencontre avec le public
Jeudi 1er et 8 octobre 1998
Après les représentations du jeudi soir, l'équipe du CDDB invite le public à rencontrer les artistes, exprimer ses émotions, ses critiques, poser des questions...

13 Oct 1998
Lecture de "Voyage au bout de la nuit" de Céline
Lire en fête à Charcot
Centre social de l'hôpital Charcot

Le CDDB et le centre hospitalier de Charcot marquent ensemble, l'action nationale "Lire en fête".

Trois comédiens appartenant à la pièce Marion De Lorme, d'Éric Vigner, travaillent avec des patients volontaires à la lecture de Voyage jusqu'au bout de la nuit de Céline, illustré par Tardy.

24 Oct 1998
Rencontre à la Médiathèque de Lorient
Interroger le sens de l'esthétique
Médiathèque François Mitterrand · Lorient

La médiathèque de Lorient invite le public à un échange sur les spectacles créés au CDDB - Théâtre de Lorient : lectures de textes, projections vidéos, discussions avec les artistes, débat sur une thématique...

Communication

CDDB - Théâtre de Lorient

M/M (Paris) · CDDB-Théâtre de Lorient
M/M (Paris) · CDDB-Théâtre de Lorient
M/M (Paris) · CDDB-Théâtre de Lorient
Ouest France
CDDB-Théâtre de Lorient
CDDB-Théâtre de Lorient

En tournée

Le Quartz Scène nationale de Brest
La Passerelle · Scène Nationale de Saint-Brieuc
D.S.N. · Dieppe Scène Nationale
Théâtre de Cavaillon
Théâtre de la Ville - Paris
Théâtre de Caen
Théâtre des Salins - Scène nationale de Martigues

Presse

"Pas de combat de capes et d'épées mais des mots, toujours, qui touchent et qui tuent aussi sûrement qu'une lame, de la façon la plus éclatante qui soit."
La Tribune
"Chaque phrase pourrait être un solo. Les comédiens s'attachent à rendre chaque mot visible."
Le Monde
"Une vigueur redoutable."
Les Inrockuptibles
"La beauté des vers de Hugo, autant que la modernité de son théâtre n'ont jamais paru aussi évidentes."
Libération
"Un théâtre aéré et aérien, joyeux, à l'esprit légèrement hip-hop, dub, mais grave comme un geste de fondation. Du grand art."
Rousce
"Éric Vigner représente la nouvelle vague du théâtre français."
Le Renouveau
"Les alexandrins comme les échos décalés d'un autre monde. Une puissance d'évocation insoupçonnée."
Libération
Tiré à part - Presse régionale - Avant-papier
Sep 1998
1998-09
Presse régionale - Avant-papier
Oct 1998
1998-10
Presse nationale - Avant-papier
Déc 1998
1998-12
Presse régionale - Annonce
Déc 1998
1998-12
Presse nationale - Critique
Jan 1999
Marion Thébaud
1999-01
Presse nationale - Critique
Jan 1999
René Solis
1999-01
Presse régionale - Annonce
Jan 1999
1999-01
Revue spécialisée
Fév 1999
Jean Chollet
1999-02
Revue spécialisée
Mar 1999
1999-03
Revue spécialisée - Commentaire & étude
Mai 1999
Fabienne Lacouture
1999-05
Presse nationale - Avant-papier
05 Sep 1998
1998-09-05
Presse régionale - Avant-papier
11 Sep 1998
1998-09-11
Presse régionale - Avant-papier
14 Sep 1998
Jean-Jacques Baudet
1998-09-14
Presse régionale - Avant-papier
20 Sep 1998
Benoit Le Breton
1998-09-20
Presse régionale - Éducation artistique & culturelle
22 Sep 1998
1998-09-22
Presse régionale - Avant-papier
28 Sep 1998
1998-09-28
Presse régionale - Avant-papier
30 Sep 1998
1998-09-30
Presse régionale - Avant-papier - Costumes
02 Oct 1998
Benoit Le Breton
1998-10-02
Presse régionale - Critique
03 Oct 1998
1998-10-03
Presse régionale - Critique
03 Oct 1998
Benoit Le Breton
1998-10-03
Presse régionale - Critique
04 Oct 1998
Odile Lestrohan
1998-10-04
Presse nationale - Critique
06 Oct 1998
René Solis
1998-10-06
Presse régionale - Avant-papier
08 Oct 1998
Benoit Le Breton
1998-10-08
Presse régionale - Critique
10 Oct 1998
1998-10-10
Presse régionale - Éducation artistique & culturelle
10 Oct 1998
1998-10-10
Presse nationale - Critique
11 Oct 1998
Jean-Louis Perrier
1998-10-11
Presse régionale - Avant-papier
14 Oct 1998
1998-10-14
Presse régionale - Avant-papier
17 Oct 1998
Elisabeth Jard
1998-10-17
Presse régionale - Avant-papier
17 Oct 1998
Pierre Gilles
1998-10-17
Presse régionale - Critique
21 Oct 1998
Jean-Luc Germain
1998-10-21
Presse régionale - Critique
26 Oct 1998
1998-10-26
Presse régionale - Critique
27 Oct 1998
1998-10-27
Presse régionale - Avant-papier
03 Nov 1998
1998-11-03
Presse régionale - Avant-papier
04 Nov 1998
1998-11-04
Presse régionale - Critique
07 Nov 1998
Jean-Luc Cochennec
1998-11-07
Presse régionale - Critique
09 Nov 1998
Éliane Faucon-Dumont
1998-11-09
Presse régionale - Avant-papier
17 Nov 1998
Éliane Faucon-Dumont
1998-11-17
Presse régionale - Critique
21 Nov 1998
1998-11-21
Presse régionale - Critique
24 Nov 1998
Éliane Faucon-Dumont
1998-11-24
Presse régionale - Critique
27 Nov 1998
Pascale Grousset
1998-11-27
Presse régionale - Critique
29 Nov 1998
1998-11-29
Presse régionale - Avant-papier
02 Déc 1998
Jean Boédec
1998-12-02
Presse nationale - Critique
10 Déc 1998
V.D.
1998-12-10
Presse régionale - Avant-papier
11 Déc 1998
1998-12-11
Presse nationale - Critique
12 Déc 1998
V.D.
1998-12-12
Presse régionale - Avant-papier
12 Déc 1998
1998-12-12
Presse régionale - Avant-papier
14 Déc 1998
1998-12-14
Presse régionale - Avant-papier
16 Déc 1998
Michel Flandrin
1998-12-16
Presse régionale - Avant-papier
17 Déc 1998
1998-12-17
Presse régionale - Avant-papier
18 Déc 1998
1998-12-18
Presse régionale - Critique
21 Déc 1998
Danièle Carraz
1998-12-21
Presse régionale - Avant-papier
03 Jan 1999
1999-01-03
Presse nationale - Avant-papier
05 Jan 1999
Jean-Louis Perrier
1999-01-05
Presse régionale - Avant-papier
06 Jan 1999
Marion Thébaud
1999-01-06
Presse régionale - Critique
09 Jan 1999
1999-01-09
Presse nationale - Critique
14 Jan 1999
Didier Méreuze
1999-01-14
Presse nationale - Critique
14 Jan 1999
P. G.
1999-01-14
Presse régionale - Critique
15 Jan 1999
Benoit Le Breton
1999-01-15
Presse nationale - Critique
21 Jan 1999
1999-01-21
Presse nationale - Critique
21 Jan 1999
1999-01-21
Presse régionale - Critique
27 Jan 1999
F.F.
1999-01-27
Presse nationale - Critique
28 Jan 1999
Laurent Neveu
1999-01-28
Presse régionale - Avant-papier
29 Jan 1999
1999-01-29
Presse régionale - Annonce
01 Fév 1999
1999-02-01
Presse nationale - Critique
04 Fév 1999
1999-02-04
Presse régionale - Critique
04 Fév 1999
Yannick Butel
1999-02-04
Presse régionale - Éducation artistique & culturelle
15 Oct 1999
1999-10-15

Albums photos

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15'52'' · Alain Fonteray
8'15 · Alain Fonteray
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2'21'' · Alain Fonteray
4'23'' · Alain Fonteray
4'13'' · Alain Fonteray
4'21'' · Alain Fonteray
3'57'' · Alain Fonteray
9'56'' · Alain Fonteray
6'24'' · Alain Fonteray
8'40'' · Alain Fonteray
4'11'' · Alain Fonteray
9'00'' · Alain Fonteray
5'50'' · Alain Fonteray
10'25'' · Alain Fonteray

Audio

Décor

Photos

13 photos
Alain Fonteray
26 photos
Claude Chestier
·
CDDB-Théâtre de Lorient

Propos

L’aile de MARION DE LORME et l’Oiseau de BRANCUSI

CLAUDE CHESTIER, scénographe · Août 1998.

Il faut parler de l'oiseau...

Il faut parler de l'oiseau. L' "Oiseau" de Brancusi. L'oiseau du procès de Brancusi Contre...

Matière artistique

75 photos · Jutta Johanna Weiss
25 photos · Sources multiples
Texte

PRÉFACE 1831 · VICTOR HUGO

Cette pièce, représentée dix-huit mois après HERNANI fut faite trois mois auparavant. Les deux drames ont été composés en I829 : MARION DE LORME en juin, HERNANI en septembre. À cela près de quelques changements de détail qui ne modifient en rien ni la donnée fondamentale de l'ouvrage, ni la nature...

Texte

Préface de MARION DE LORME

VICTOR HUGO · Hauteville-House, 1er février 1873

Cette pièce, représentée dix-huit mois après Hernani fut faite trois mois auparavant. Les deux drames ont été composés en 1829: Marion de...

Texte

Synopsis (La Tribune)

Marion De Lorme a été écrite en 1829 par Victor Hugo, c'est-à-dire à peine trois mois avant Hernani. Le titre de cette grande œuvre romantique était alors...

Texte

Extraits de texte · MARION DE LORME

MARION. 

Je fais ce que je veux, et veux ce que je dois.

Je suis libre, monsieur.

SAVERNY. 

Libre! et, dites, madame,

Sont-ils libres aussi, ceux dont vous avez l'âme ?

MARION DE LORME, Acte I, Scène 1 

...
Note d’intention & entretien

Entretien avec ÉRIC VIGNER

Propos reccueillis par Bérangère Jannelle

Comment est né le projet de travailler sur MARION DE LORME?

Ce projet est né "par hasard". En 1997, on m'a proposé de faire un atelier avec les élèves de l'école nationale de...

Dramaturgie

Le journal des débats - 1831

JULES JANIN

Il y a de tout dans ces cinq actes ! du rire, des larmes, de la pitié, de la terreur et surtout de l’étonnement à l’aspect d’une conception si hardie. Le seul défaut de cette composition est dans sa variété même. Ce drame est tour à tour ode, dithyrambe, comédie, tragédie,...

Dramaturgie





LE THÉÂTRE paraît depuis le 1er janvier 1898. Mensuel en 1898 et 1899, il a pris en 1900 une publicité bimensuelle.

Dans chacun des dix-huit volumes publiés depuis l'origine se trouvent analysées, photographiées, représentées avec les décors, les costumes, les acteurs, plus 'de soixante-dix pièces de théâtre ; les portraits, dans chaque...

Dramaturgie

Quand la linguistique éclaire l’art théâtral

25 avril 2009 · Céline Pardo

Acta Fabula, Essais critiques

À propos de Jean-Claude Milner et François Regnault,...

Dramaturgie

VICTOR HUGO par ALAIN DECAUX

Longue biographie dont le style alerte et vibrant de passion littéraire (l'auteur ne tombe cependant pas dans l'hagiographie), Victor Hugo présente l'écrivain de génie autant que le polémiste. On y retrouve un Hugo...

Document de répétitions
Costumes

Ouest France

2 octobre 1998 · Benoit Le Breton

Pascale, costumière de la création

À Lorient, Éric Vigner met en scène Marion de Lorme...

Commentaire & étude

Le théâtre d'HUGO · Michel BUTOR

"...Victor HUGO comprend ses vers comme phénomène sonore s'inscrivant sur un fond de bruit. Cuits dans l'alambic du vers, serrés dans ce pressoir qu'...

Commentaire & étude

Un coup d'état littéraire

Guy Rosa · 14 décembre 1997

"Représenter MARION DE LORME, dit ÉRIC VIGNER, est une nécessité. Pas un devoir moral ni une obligation envers l’Humanité, une nécessité pour le théâtre seulement, mais sérieuse. Cette pièce s’impose à un metteur en...

Commentaire & étude

Les voix de Marion

BERNARD NOËL*

Ce texte, les voix de Marion, est né de la rencontre entre Bernard Noël et Éric Vigner à propos de la représentation de Marion De Lorme au CDDB-Thé...

Commentaire & étude

Le CDDB-Théâtre de Lorient · Les visages de Marion de Lorme

FABIENNE LACOUTURE · MARIE-MADELEINE MERVANT-ROUX

Le CDDB-Théâtre de Lorient · Carte blanche à la création

On arrive au CDDB Théâtre de Lorient par une petite rue. Un panneau discret indique la direction à prendre. De l'extérieur, le bâtiment surmonté d'un sigle géant évoque plus un cinéma qu'un...