Le Télégramme · 4 mars 1998 · TOI COUR, MOI JARDIN

Le Télégramme · 4 mars 1998 · TOI COUR, MOI JARDIN
Jeux de langage, formes, glissements du son et du sens...
Presse régionale
Avant-papier
04 Mar 1998
Le Télégramme
Langue: Français
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Le Télégramme

4 mars 1998

Avec Toi cour, moi jardin, en création ce mercredi à Lorient, le poète et musicien Jacques Rebotier confie pour la première fois ses oeuvres à un metteur en scène de théâtre, Eric Vigner.
Le spectacle est composé de cinq oeuvres de Jacques Rebotier (musiques et textes) et de fragments du Désordre des langages interprétés par le comédien Arthur Nauzyciel, la soprano Isa Lagarde et les instrumentistes récitants de l'Ensemble Sillages: Philippe Arrii-Blachette (violon), Didier Meu (contrebasse), Sébastien Rouillard (tuba), Eve Payeur (percussions) et VincentThomas (clarInette).

Jeux de langage, formes, glissements du son et du sens, le travail de Jacques Rebotier est centré sur la langue elle-même. Il porte avec précision sur tous les aspects du phrasé et de l'articulation, intonation, accentuation, rythme, débit.

Côté cour et côté jardin désignent respectivement la droite et la gauche de la scène du point de vue du spectateur. Cette appellation vient de la salle des machines, construite en 1659-1662 par Gaspare Vigarani dans le Palais desTuileries, située entre Cour et Jardin. Avant la révolution, on se servait des termes côté du roi (jardin) et côté de la reine (cour).

«Au théâtre on utilise un procédé mnémotechnique pour désigner la cour.et le jardin. On prononce le nom de Jésus-Christ» précise Eric Vigner qui ajoute "je suis dans la salle face à la scène et je me souviens de Jésus-Christ pour désigner le Jardin et la Cour."

"Toi Cour, moi Jardin est l'histoire d'un couple. Toi chante et Moi écrit... C'est l'histoire du divorce et de la réconciliation de ce couple à travers Le désordre des langage."