Au conservatoire, j'ai eu la chance d'inscrire cette histoire dans l'or et le velours d'un théâtre à l'italienne classé monument historique. Mon travail est toujours lié à la réalité du lieu investi, à sa magie propre, travailler sur la bande, la limite, le décalage, l'entre, là où se loge la poésie.
Le théâtre tout entier était utilisé: le balcon, la salle et la scène, sans provocation aucune, avec respect, sans colère. Pas de décors, pas de trompe-l'oeil, seul un plateau troglodyte, un champ de pommes de terre définissant la planisphère, et le livre toujours là, présent, sans qui rien ne pourrait advenir.
Je suis heureux de penser que ce travail aura une suite et que la création de La Pluie d' Eté se fera dans un ancien cinéma des années 50, dans un quartier populaire de la banlieue brestoise, pour rejoindre ensuite la banlieue parisienne, celle d'Aubervilliers.
Chaque fois, le travail sera poursuivi et en fonction du lieu La Pluie d' Eté recommencée!