L'hebdo de l'actualité sociale
3 décembre 1999
Bourgeois parvenu et à la quarantaine bien frappée, Arnolphe affiche deux ambitions : d'abord s'offrit un titre nobiliaire à prix d'or, ensuite épouser la pupille dont il est le tuteur et qu'il a pris soin d'élever dans l'ignorance des choses de la vie.
Avec la bénédiction de Molière, la belle Agnès signe l'échec d'un tel plan et la défaite du barbon en se laissant courtiser par un gracieux godelureau de son âge, Horace, qui saura la conduire jusqu'aux épousailles.
Malgré une mise en scène sophistiquée d'Éric Vigner, truffée de superflus et d'anachronismes, on se laisse volontiers entraîner par la verve déployée des excellents acteurs de l'Illustre Maison, dont Catherine Samie et Jean-Claude Drouot.