PAM Loisirs · Novembre 2006 · PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA

PAM Loisirs · Novembre 2006 · PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA
Plongé dans cet univers où règnent intime et mystère, oubli et tourments , impuissances et désirs, vide et spiritualité, le spectateur y trouve exactement sa place.
Presse régionale
Avant-papier
Nov 2006
PAM Loisirs
Langue: Français
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PAM Loisirs 

Novembre 2006

Dans un livre brûlé, Ernesto découvre qu'il sait lire et accède à la connaissance. Rapidement, il n'ira plus à l'école "parce qu'à l'école on m'apprend des choses que je ne sais pas". Il y a découvert "l'inexistence de Dieu".

À Hiroshima, une femme - française - et un homme - japonais - se sont rencontrés. Dans cette ville qui a vécu l'apocalypse, même l'amour n'est plus.

Lorsqu'Éric Vigner présente sa première adaptation de la Pluie d'été au Conservatoire national d'art dramatique de Paris en 1993, le jeune metteur en scène rencontre Marguerite Duras, qui heureuse de ce travail, lui donne en cadeau le scénario de Hiroshima mon amour, écrit trente ans plus tôt.

Éric Vigner tisse aujourd'hui un lien d'une oeuvre à l'autre, d'une écriture à l'autre. Car c'est bien d'écriture dont il s'agit. Celle de Duras, qui entraîne celle de Vigner, lequel s'appuie sur celle de M/m (Paris)... Ensemble, ils créent une forme nouvelle, par laquelle ces trois écritures se répondent - l'écrit, la mise en scène et le déroulement plastique.

Plongé dans cet univers où règnent intime et mystère, oubli et tourments , impuissances et désirs, vide et spiritualité, le spectateur y trouve exactement sa place.