Ouest France · 3 octobre 2009 · SEXTETT

Ouest France · 3 octobre 2009 · SEXTETT
Trois questions à Éric Vigner.
Presse régionale
Avant-papier
03 Oct 2009
Ouest France
Langue: Français
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Ouest France

3 octobre 2009

Jusqu'à ce que la mort nous sépare, épisode 2

Sextett est une comédie dramatique où le deuil est traité avec humour, et où le désir est omniprésent. C'est aussi une nouvelle collaboration entre Éric Vigner et Rémi de Vos.

Trois questions à... Éric Vigner, metteur en scène.

Comment vous est venue l'idée de cette pièce ?

Lorsque Rémi de Vos et moi avons créé Jusqu'à ce que la mort nous sépare, nous avions envie de faire une suite joyeuse et drôle. Nous sommes donc partis du principe que Simon, qui retrouvait sa mère dans la précédente pièce, revienne, dans la maison de sa maman après sa mort. Dans Sextett, il pense être libéré de sa mère qui était du genre castrateur.

Dans cette pièce vous traitez de la mort, du désir sur le ton de la comédie, pourquoi ?

Rémi De Vos, l'auteur des textes, avait écrit sur des sujets sérieux avec la force du rire.
Simon, apathique, à peine sorti de l'enterrement de sa mère, se retrouve perturbé d'être l'objet de désirs féminins. Le fait de traiter ce sujet de manière fantaisiste ajoute à la confusion des genres.

Dans cette pièce, on trouve du théâtre mais aussi de la musique, du chant ?

Oui, cela part d'une volonté de mettre les spectateurs dans une atmosphère fantastique. J'aime l'idée de mettre les spectateurs dans un certain état, une atmosphère. La pièce contient beaucoup de possibilités, d'énigmes. Le théâtre sert aussi à ça : permettre aux spectateurs de se projeter comme ils veulent, et comme ils peuvent.