LE PORTRAIT / LA PEINTURE
Dans l'adaptation de James Lord et de Marguerite Duras un lien important apparaît avec celui de la peinture.
Accompagné de Catherine, John visite dans les grandes salles du château de Weatherend les tableaux de famille, peints par un des plus grands portraitistes, le flamand Antoine Van Dyck. Le portrait du quatrième marquis de Weatherend, le partisan du premier opposant de la royauté attire son attention. Cette représentation picturale n'est pas mentionnée dans l'oeuvre de Henry James. J. Lord et M. Duras ont souhaité ajouter ce tableau pour renforcer l'idée du double et du miroir. John s'identifie à cet homme qui a tenu une place importante dans l'histoire de l'Angleterre.
« John : Oui...oui. En effet, plus on le regarde, plus c'est...c'est impressionnant. Je ne sais rien ou très peu de choses du quatrième marquis il à l'air d'avoir été quelqu'un d'exceptionnel.
Catherine : Oui.
John : Un héros peut-être, un héros de sa propre vie (un temps), il a l'air d'avoir été assuré de sa propre force en tout cas et de n'avoir rien rencontré jamais qui le fasse douter. Nous devrions peut-être aller retrouver les autres gens.
Catherine : Vous regardez toujours cet homme, ce quatrième marquis.
John : Oui.
Catherine : C'est curieux que ce portrait vous impressionne de cette façon. »
LA BÊTE DANS LA JUNGLE, adaptation de M. Duras.
ANTOINE VAN DYCK, I599-I64I.
Il était reconnu au XVIIème siècle pour ses nombreux portraits. Connu dans le milieu aristocratique, il fit le portrait de nombreuses personnalités. Le Quatrième marquis de Weatherend mentionné dans l'adaptation n'est pas une oeuvre de Van Dyck mais il pourrait se rapprocherait du portrait du Quatrième comte de Pembroke, qui fit publier et diffuser l'oeuvre de William Shakespeare.