Passages · Novembre 1993 · LA PLUIE D'ÉTÉ

Passages · Novembre 1993 · LA PLUIE D'ÉTÉ
"J'essaie de travailler avec ce qu'il reste d'enfance aux acteurs".EV
Presse nationale
Avant-papier
Nov 1993
Passages
Langue: Français
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Passages

Novembre 1993

AU COMMENCEMENT

Il y eut l'enfant, et l'enfant parla, et dit : "Je ne retournerai plus jamais à l'école, parce qu'à l'école on m'apprend des choses que je ne sais pas." -Imparable ! Marguerite Duras ne pouvait le laisser passer. C'est au début d'un de ses contes. Ah! Ernesto ; elle en a fait un film - somptueux, drôle, inspiré (à voir parmi d'autres films de MD entre le 15 et le 20 octobre au Studio, Théâtre de la Commune) - les Enfants - Ah! Axel Bogousslavski ! puis un texte. la Pluie d'été, qu'ÉRIC VIGNER, bouleversé, a transposé pour le théâtre.

"Les acteurs sortent tout juste du Conservatoire car j'essaie de travailler avec ce qui leur reste d'enfance" affirme É. VIGNER. M. Duras, qui a vu la pièce, l'a aimée. C'est une oeuvre à part, étrange, d'une poésie fraîche, stimulante - touchante.