STÄNDCHEN · D957 n° 4
Leise flehen meine Lieder
Durch die Nacht zu dir ;
In den stillen Hain hernieder,
Liebchen, komm zu mir!
Flüsternd schlanke Wipfel rauschen
In des Mondes Licht ;
Des Verräters feindlich Lauschen
Fürchte, Holde, nicht.
Hörst die Nachtigallen schlagen?
Ach! sie flehen dich,
Mit der Töne süßen Klagen
Flehen sie für mich.
Laß auch dir die Brust bewegen,
Liebchen, höre mich!
Bebend harr'ich dir entgegen!
Komm beglücke mich!
Musique : Franz Schubert
Paroles : Ludwig Rellstab
SÉRÉNADE
Tout bas mes chants te supplient
En traversant la nuit ;
Dans le silence du bosquet
Rejoins-moi ma chérie!
Les cimes bruissent et chuchotent
Fines au clair de lune:
L'oreille perfide du traître
Ma douce, ne la crains pas.
Entends-tu comme les rossignols
Te supplient en cadence?
Les tonalités de leur plainte
Te supplient de m'entendre.
Ils saisissent le désir en chaque sein.
Savent le mal d'amour.
Leur mélodie couleur argent
Touche au coeur tendre.
Laisse-toi émouvoir aussi,
Ma chérie, entends-moi!
Je t'attends, tout tremblant
Viens, réjouis-moi!
Traduction : Denis Lachaud